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Modèles géométriques et numériques pour la spécification géométrique des produits

Les travaux de recherche portent sur les modèles géométriques et numériques pour la spécification géométrique des produits. Les travaux s'appuient sur le concept de Skin model et le langage GeoSpelling issus du laboratoire et s'intègrent ainsi dans les thématiques de recherche du comité technique TC 213 de l'ISO.

 L'objectif de ces travaux est de développer d'une part les fondements théoriques de la spécification géométrique des produits et d'autre part une opérationnalisation du Skin model et de GeoSpelling pour l'élaboration de modèles génériques intégrant les défauts géométriques tout le long du cycle de vie du produit.
Ces travaux s'effectuent dans le cadre de collaborations avec SupMeca (Ph. Serré), l'université de Bordeaux 1 (A. Ballu), l'université d'Erlangen-Nuremberg (S. Wartzack), l'université de Tsinghua (J. Yang), l'université de technologie de Pékin (M. Zhang) et l'université de Beihang (L. Qiao).

Conceptualisation du Skin model

Il s'agit du développement de nouveaux fondements géométriques et numériques pour le Skin model. Ces travaux sont une extension des théories de la modélisation solide développées par Requicha dans les années 80, à la base de la CAO mécanique.



    Représentation du Skin model.

    Il s'agit d'une contribution majeure dans le domaine à travers la mise en place d'une approche de modélisation à deux niveaux (prédiction et observation). Durant la phase de prédiction, les écarts géométriques sont modélisés à travers une approche dite locale-globale intégrant les fondements de la géométrie différentielle (Repère de Darboux Augmenté), de techniques statistiques (Analyse en Composantes Principales, échantillonnage de Gibbs, champs aléatoires) et la modélisation de formes (surfaces quadriques). La phase d'observation quant à elle exploite les techniques existantes d'analyse statistique des formes (KDE/PDM) et permet de guider la simulation numérique par le choix optimal d'essais numériques à réaliser.


    Opérationnalisation de GeoSpelling.

    Les travaux menés dans le cadre de la thèse de M. Zhang ont permis de définir un nouveau cadre de représentation et de traitements géométriques à base de géométrie discrète ou numérique. Des représentations à base de maillages polyédriques (triangulaires) ont permis de couvrir les opérateurs définis dans la norme ISO 17450-1 (partition, filtrage, extraction, association, collection, construction) et de proposer une correspondance entre les concepts fondamentaux de la spécification géométrique des produits et les techniques développées en géométrie numérique. Les travaux de thèse de H. Zhao illustrent bien l'opérationnalisation du concept de partition à travers le développement d'une méthode exploitant la géométrie différentielle discrète (courbures discrètes, tenseur de courbure et indice de forme).


    Algèbres géométriques pour le GPS

    .
    Les travaux ont permis d'exploiter les algèbres géométriques conformes pour modéliser les contraintes géométriques et de formaliser le concept de SATT. Ainsi nous avons décrit un SATT comme le produit géométrique (au sens de l'algèbre géométrique) d'EGRM. La réduction du SATT (décomposition par rang de multi-vecteurs) a permis une écriture unifiée des contraintes géométriques.